Chapitre 1 : Quand Manon rencontre...un garçon!
Manon Richelieu marchait d'un pas vif dans les couloirs de son lycée. Elle était nouvelle et en retard. C'était sur, elle ne risquait pas de faire bonne impression. Si seulement son père avait pu griller deux ou trois feux rouge. Et puis c'était une habitude dans sa famille d'arriver en retard. Ça se voyait que ce n'étais pas lui qui allait devoir s'intégrer en plein mois de janvier. Elle replaça ses cheveux chatain clair derrière ses oreilles et perdu dans ses pensé elle heurta quelqu'un dans les escaliers.
Paf! Elle atterri sur les fesses.
_ Tu aurais pu faire attention, s'écria t'elle.
_ C'est toi qui ne regarde pas ou tu mets les pieds, répondit une voie masculine.
_ Ben, tu n'avais qu'a m'éviter.
Elle releva la tête pour lui lancer le regard noir qui effrayait tant son petit frère et ne pu s'empêcher de remarquer a quel point il était mignon avec ses cheveux blond et ses yeux bleu pale qui ressortaient parfaitement sur sa peau doré par le soleil. Il avait sûrement du aller dans fêter Noël dans un endroit chouette alors que elle avait du venir s'installer dans cette ville de beauf pleine de neige.
Sérieusement. Fleury sous bois était une ville de merde et seul les personnes âgées et les malades mentaux pourraient dire le contraire. C'était le genre de banlieux calme dans le 92 façon desperate houswive où tout le monde était gentil, beau et vous offraient des confitures pour vous souhaiter la bienvenue. Beurk ! Elle voulait rentrer a paris respirer un bon bol d'air pollué et marcher sur des chewing-gums collés au trottoir en criant des gros mots. En plus de cela elle devait se farcir une école privé catholique alors que sa famille n'a pas mît les pieds a l'église depuis une éternité. Elle ne connaissait même pas le notre père par cœur et était presque certaine qu´ils étaient tout les quatre damnés. De toute les façon au lycée Sainte-Jeanne il ne devait y avoir que des gosses de riche snob qui portent des vêtements Sandro et des cabas Vanessa Bruno.
Merci la société de consomation!
_ T'es vraiment pas commode comme fille toi.
Il lui sourit puis lui tendis une main bienveillante. Quel faussette sexy il pouvait avoir celui la.
De quoi tu te mêle connard ! Pensa t'elle.
_ Ca va aller, dit t'elle.
Elle se releva en se disant qu'elle devait ressembler a une tarte tatin ou une creme renversé. Elle fit semblant de réajuster sa tenue qui se composait d'un trailli gris, d'un gros pull sous une veste en jean trop grand qu'elle avait acheté au puce parce qu'elle la trouvais cool et des boots.
Ben quoi ? C'était l'hivers.
Elle reprit ensuite sa démarche en tentant de ne pas être plus ridicule qu'elle ne l'était déjà mais après tout elle ne pouvais pas tomber plus bas.
_ Attend, tu as perdu ça, lui dit le beau blond en lui tendant des papier.
C'était son emploie du temps et sa fiche d'inscription que venait de lui donner la directrice.
_ Tu es nouvelle a ce que je vois. Au faite la seconde A c'est en haut a droite. Tu ne peux pas rater la porte, la peinture est a moitié écaillé.
_ Merci, marmonna Manon en lui arrachant pratiquement les documents des mains.
Elle se dépêcha ensuite de rejoindre sa classe puis la place que lui attribua son prof de français qui était aussi son prof principal à l'avant dernier rang près de la fenêtre. Le tout sous le regard persistant des élèves et leurs rires narquois. Il y avait une trousse et un cahier ouvert à côté d'elle mais personne n'était là. Elle sorti un vieux quatre couleur mâchouillé et une feuille de papier puis plongea son regard vers la grande baie vitré. Des flocons de neiges s'abattaient doucement sur ce qui semblait être une terrain de foot. Elle détestait être nouvelle, elle détestait cette ville et elle avait raison. Ils portaient tous des vêtements Sandro et compagnie. Ils devaient sans doute la prendre pour une gitane et s'attendre a ce qu'elle danse dans la cour pendant la recréation Contre quelque Centime. Mais cela ne serait pas possible.
Elle dansait comme un pied.
Si seulement tout a Paris n'était pas si compliqué...
Manon sursauta en se rendant compte que quelqu'un venait de s'assoir près d'elle. C'était le garçon du couloir.
_ Qu'est ce que tu fais ici ? Murmura t'elle.
Il lui sourit en la regardant d'un drôle d'air.
Lui aussi devait la prendre pour une folle.
_ Rassure toi, je ne suis pas un tueur en série qui te suit. Je suis juste dans cette classe.
